archeoprovence

Le mégalithisme en Provence orientale : inventaire et articles

Cette liste est en continuelle évolution. Si vous disposez d'informations sur l'état actuel d'un site, de photos anciennes ou récentes, des commentaires ou autres, n'hésitez pas à me contacter via l'onglet en haut du site. L'objectif est de pouvoir présenter à un large public ces vestiges qui sont bien souvent susceptibles de disparaître car parfois même méconnus des municipalités locales.

0
0
0
s2smodern

Dolmen de Marenc AmpusLe terme « mégalithe » vient du grec « mega », grand et « lithos », pierre. Le mégalithisme est donc un « phénomène mondial qui consiste à utiliser de gros blocs de pierres (mégalithes), le plus souvent brutes de taille » (Mohen, 1997).
A partir de la fin du IVème millénaire avant notre ère (début du Néolithique final), la partie orientale de la Provence est touchée par un phénomène plus global, connu sous le nom de « mégalithisme ». Ce phénomène s’est traduit par l’édification de divers types de tombes monumentales, dont notamment les dolmens. Ces derniers sont donc des structures artificielles (crées par la main de l’Homme) à caractère funéraire, c’est-à-dire destinées à recevoir des restes humains. On y retrouve également un mobilier funéraire assez varié, accompagnant les défunts. Les dolmens sont des sépultures collectives. Cela signifie que l’on y a pratiqué plusieurs inhumations successives (et non simultanées) au cours d’une période plus ou moins longue. Au niveau architectural, les dolmens de notre région se composent généralement de trois éléments principaux : une chambre funéraire, un couloir d’accès et un tumulus englobant l’ensemble de la structure.


(Photo : dolmen de Marenc,
Ampus. Florian Mothe)

0
0
0
s2smodern


Dolmen de la ColetteJohanna Luzi, agent du patrimoine au Syndicat Intercommunal Interdépartemental à Vocation Unique de la Haute-Siagne(S.I.I.V.U.) dont le but est la protection et la mise en valeur de la vallée de la Haute Siagne, travaille entre autres sur des expositions concernant le patrimoine culturel de cette vallée.
Grâce à ses nombreux contacts, elle m'a transmis un document photographique des années 50 provenant d'une collection privée et présentant le dolmen des Claps à Escragnolles, édifice est classé MH
par arrêté du 8 août 1921. Ces documents visuels anciens sont précieux car ils permettent d'effectuer des constats sur l'évolution de l'état des sites au cours du temps et sont une source d'information importante dans le cadre d'une restauration.

0
0
0
s2smodern

Dolmen_des_Brusquets_1974Des documents transmis par Michel Gourdon permettent d'éclaircir une confusion qui a longtemps existé entre plusieurs structures mégalithiques des quartiers de l'Aspe et du Brusquet à Saint-Cézaire, entre lesquels se trouvent les immeubles abandonnés de l'unité de retraite Riviera, construits dans les années 70. Paul Goby a toujours évoqué la présence de trois structures distinctes même si les noms diffèrent. Gérard Sauzade prétendait que le dolmen de l'Aspe (ou des Bernards) et le dolmen du Brusquet n'étaient qu'un seul édifice. Cheneveau parlait d'une tombe en bloc détruite dans les années 70. Or, la seule sépulture détruite à ce moment là est la tombe en blocs de Pisso-Can (ou tombe en blocs du Brusquet) qui comportait plusieurs blocs formant un ovale.

0
0
0
s2smodern

stannevesselLes céramiques dont je vais donner ici quelques détails ont été découvertes par Casimir Bottin dans la tombe en bloc N°2 de Sainte-Anne ou de Caillassou à Saint-Vallier en 1882. Le descriptif des 5 tombes en blocs du quartier de Sainte-Anne est consultable dans la rubrique inventaire des mégalithes des Alpes-Maritimes.

0
0
0
s2smodern

Suite à la newsletter postée vendredi 27/11, Monsieur Alain Chabaud m'a fait parvenir des prises de vue du Dolmen des Prignons à Saint Cézaire, réalisées en avril 2009. Une fois de plus la comparaison avec les diapositives de Michel Gourdon de 1974, montre l'évolution des dégradations sur le site et la progression du couvert végétal.
(M. Chabaud précise que la date de 2005 présente sur les fichiers est éronnée, les photos ont été réalisées en avril 2009).

0
0
0
s2smodern

Michel Gourdon a travaillé dans les années 70-80 avec deux figures importantes de la préhistoire locale : Jean Courtin et Gérard Sauzade, notamment sur les sites mégalithiques des Alpes-Maritimes et du Var. Il a eu la gentillesse de me communiquer des clichés réalisés en 1974, qui nous permettent d'avoir une vision de l'évolution de l'état général des monuments sur une période de plus de 35 ans.

0
0
0
s2smodern

Jean Guilaine, professeur au Collège de France et directeur d'études à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences sociales, a proposé une chronologie relative au mégalithisme du Midi de la France. En voici en résumé les principales phases :

Mauvans_Sud_2bEntre 3500 et 2900/2800 avant J.-C.

Période dite du Néolithique final, c'est la phase optimale de construction mégalithique dans le sud de la France. Elle voit émerger et fleurir la plus grande part des monuments, signe que la tombe reste la référence culturelle essentielle. C'est le tombeau qui cristallise l'unité de la communauté. Il sera de pierre alors que l'habitat restera encore, le plus souvent, de bois et de pierre.

0
0
0
s2smodern

Département des Alpes-Maritimes (1997 - 1998)
Une opération de mise en valeur des mégalithes du canton de Saint-Vallier de Thiey (A.-M.).
Conseil Général des Alpes-Maritimes,
Groupe de Recherches Historiques en Provence et Institut d'Etudes Niçoises

0
0
0
s2smodern