- Détails
- Écrit par : Laurent Del Fabbro
- Clics : 2333
Il est situé à 3,5 km au N-E du village de Mons, au S-E de la ferme de la Colle en contrebas de l'ancien chemin de Mons à Escragnolles. Fouillé à une date inconnue, il a été revu en 1972 par Sauzade.
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Il comprend une chambre rectangulaire (2,10 m X 1,60 m) formée de 3 dalles de calcaire (les piliers ont disparu), d'un couloir dont ne subsiste qu'une dalle et d'un tumulus rond de 11m de diamètre. Le mobilier des fouilles anciennes est inconnu, Sauzade a découvert une perle en ambre discoïde qui s'est effritée au contact de l'air.
Chalcolithique ? - crédit photo M.R.
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Ce monument a été restauré par Hélène Barge Mahieu dans le cadre du programme de classement, restauration et mise en valeur des mégalithes du Var en 1990. Lors de son arrivée, le dolmen était dans un état de dégradation avancée, pratiquement ruiné.
(il est regrettable une fois encore de constater que le travail de fouille s'est borné à trouver du matériel archéologique sans prendre en compte la conservation du site) .
Après debroussaillage et nettoyage général, la dalle latérale nord de la chambre a été redressée et remise en place, les murettes encadrant la dalle reconstituées, deux dalles de la chambre replacées dnas leur alvéoles, les deux pilliers en bordure du couloir replacés. Le fond de la chambre a été colmaté et surélevé et le tumulus reconstitué.
Dolmen de la Colle
d'après Roudil et Berard
- Détails
- Écrit par : Laurent Del Fabbro
- Clics : 2478
Situé à 1km au Nord-Est de Mons, à 300m au N-O de la chapelle Saint-Pierre. Il a été fouillé par E. de Pas en 1910 et Gérard Sauzade en 1972. La cella comprend une grande dalle de chevet, de dalles et murets au Nord et Sud. Les piliers sont constitués de deux dalles échancrées, calées au sommet par un pierre plate, formant une porte ovale. Le tumulus rond mesure 8m de diamètre, la dalle de couverture gît sur le tumulus. (photo M.R.)
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(Dolmen de Riens ou Saint-Pierre / Berard)
Le mobilier des fouilles E. de Pas est inconnu, Sauzade a recueilli le matériel suivant dans le couloir :
- des fragments osseux, des tessons d'un gobelet Campaniforme, une armature de flèche à retouche bifaciale sublosangique, 3 canines de renard et une de loup percées, une perle triangulaire en roche verte, 2 perles discoïdes épaisses en calcite, trois maillons de chainette en bronze.
Ce dolmen datable du Chalcolithique - Campaniforme a connu une réoccupation au Bronze final.
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Le Dolmen de Riens photographié par Michel Gourdon en 1974 |
Bibliographie
GASSIN Bernard
Atlas préhistorique du midi méditerranéen, feuille de Cannes, CNRS, Paris, 1986 - p. 27
ROUDIL, BERARD
Les sépultures mégalithiques du Var, CNRS, Paris, 1981 - p. 161
COURTIN Jean
Le Néolithique de la Provence. Mém. de la S.P.F., 1974, T. XI. p. 247
COURTIN Jean
Les dolmens à couloir de Provence orientale, l'Anthropologie, 1962, T. 66.
GOBY Paul
Les dolmens de Provence, Rhodania, Congrès Cannes-Grasse 1929. p. 13
ESCALON DEFONTON
Informations Archéologiques, Gallia Préhistoire, t. 18 1, p. 692
LAFLOTTE
Les mégalithes du Var, Bulletin de la Société Scientifique et Archéologique de Draguignan, 1928, t. XX, p.22
- Détails
- Écrit par : Laurent Del Fabbro
- Clics : 2199
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Le dolmen de la Brainée |
Situé entre Mons et Escragnolles, ce mégalithe a été fouillé par le Comte de Pas. Cité par Goby en 1929, Courtin en 1962 et 1974, Roudil et Berard en 1981, c'est un grand monument composé de 6 dalles de calcaire. La dalle de chevet mesure 2,50 m de hauteur et 1,80 m de large. Les côtés nord et sud sont délimités par des dalles dressées. Le couloir, donnant sur l'ouest, est long de 3 mètres. Du matériel égaré ne subsiste qu'une perle en tonnelet en roche verte, deux tessons de céramique campaniforme, deux armatures. Datation : chalcolithique probable. |
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photo : matériel provenant du dolmen |
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Ce monument a été restauré par Hélène Barge Mahieu dans le cadre du programme de classement, restauration et mise en valeur des mégalithes du Var en 1990. Deux dalles éffondrées dans la chambre ont été restaurées. Les dalles latérales Sud et Nord consolidées, les petites murettes entre les quatre dalles de la chambre ont été restaurées et scellées. Le montant latéral nord du couloir qui avit disparu a été reconstitué. La partie sud du couloir ainsi que le tumulus ont été remis en état. (Photos Hélène Barge |
- Détails
- Écrit par : Laurent Del Fabbro
- Clics : 1937
Situé dans le Camp de Canjuers, le dolmen a été fouillé par le Comte de Pas, signalé par Goby et non retrouvé par Courtin. Il est aujourd'hui très dégradé. Il est composé d'un tumulus de 20 mètres de diamètre au centre duquel se situe un cratère de 1,50m de profondeur abritant deux grandes dalles, l'une est plantée verticalement, l'autre est couchée. Un muret encore visible servait d'appui à la limite du tumulus.
- Détails
- Écrit par : Laurent Del Fabbro
- Clics : 2561
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Historique
Découvert et fouillé en 1876 par le docteur Olivier (Olivier 1977), médecin à Montauroux. Fouillé à plusieurs reprises et notamment par Goby en 1929 (Goby 1930), cité par Cotte en 1924, Daniel en 1960 et Courtin en 1962.
Description
Il s’agit d’une structure longue de 3m et large de 2m formée de 5 grandes dalles de grès séparées par des murets de pierres sèches ; deux d’entre elles encadrent une ouverture prolongée par un couloir de 4 m de long environ orienté vers l’Ouest , vers le soleil couchant. Une dalle est disposée en travers de la chambre funéraire et partage cette dernière en 2 parties égales . Le dolmen est enserré dans un tumulus fait de pierres et de terre, de 26 m de diamètre et de 1,80 m de hauteur. La dalle de couverture a disparu
Le dolmen de la Verrerie Vieille en cours de fouilles, cliché Paul Goby 1929
Les fouilles du Dr Olivier en 1876
Dans le Bulletin de la Société d'études scientifiques et archéologiques de la ville de Draguignan 1876 t. 11, le Dr Olivier souligne l'importance du tamisage lors de sa fouille du dolmen de la Verrerie Vieille pour ne pas passer à côté de petits objets enfouis dans la terre, qui auraient pu être confondus avec le sol. Ce procédé lui permet de découvrir divers artefacts, notamment des perles en cuivre ou en bronze, des pendeloques en cristal de roche et en coquille, et des aiguilles en cuivre. Il trouve également des éclats de silex, dont certains présentent une fine dentelure, contemporains de l’âge du bronze et du fer, ainsi qu’une hache en pierre polie.
Le dolmen présente une architecture composée de trois pierres principales, et, au fur et à mesure des fouilles, Olivier découvre que la tombe était divisée en deux compartiments presque égaux. L'un semble avoir été utilisé pour enterrer les corps tandis que l’autre aurait servi d'ossuaire. Il constate que les ossements sont beaucoup plus nombreux dans le compartiment sud-est, formant une sorte de « terreau jaunâtre ». Les vestiges animaux sont relativement rares, avec seulement quelques restes identifiés, notamment une mâchoire de petit carnassier et une côte de bœuf ou de cheval.
Parmi les autres objets retrouvés, on note également deux pendeloques en grès tendre, trois aiguilles (dont deux en cuivre et une faite avec une canine de carnassier), ainsi que des plaques en cuivre portant des traces d’ornementation. Olivier observe que ces plaques étaient probablement utilisées pour recouvrir des objets en bois, comme des fourreaux de poignards, mais qui ont été détruits par le temps et l’humidité. Enfin, le Dr Olivier conclut que, bien que les objets trouvés puissent nous sembler modestes, ils représentaient probablement des objets de luxe pour les constructeurs de ce dolmen.
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Mobilier et restes humains
Le dolmen contenait les restes d’une trentaine d’individus.
Le mobilier comprenant le matériel récolté par Olivier et Goby comprend :
1 grande lame de silex
1 pointe foliacée biface de 12 cm de long
1 petite hache polie en roche verte
16 flèches foliacées à retouches bifaciales
2 cristaux de quartz hyalins percés
pendeloques arciformes en test de mollusque en calcaire et stéatite
1 perle tubulaire en stéatite et renflement médian
1 anneau en stéatite
1 fragment de brassard d'archer en schiste de forme rectagulaire à 2 perforations
2 alènes bipointes de section carré en cuivre
2 pointes bifides en cuivre
1 bol en céramique non décorée, à fond rond, avec une anse en ruban (hauteur 9 cm, diamètre 13 cm)
Le matériel du dolmen de la Verrerie Vieille (fouilles Olivier) à l'exclusion des documents figurant dans le haut de la planche, cliché Paul Goby 1929
Goby fait mention du tumulus de la Verrerie Vieille à 300m au sud du dolmen, il aurait recueilli au cours des fouilles "quelques ossements humains, des poteries grossières, deux silex genre grattoirs". Ce tumulus est aujourd'hui détruit.
Le site du Jas de la Maure (d'après un article publié dans les mémoires de l'IPAAM, t. 58, 2006)
A 300 m environ au Sud du dolmen se trouve un petit bois au milieu des champs dans lequel on note la présence de vestiges mégalithiques.
- Détails
- Écrit par : Laurent Del Fabbro
- Clics : 1855
Situé sur le plateau de Saint-Christophe, près de la route de Grasse à la Malle, ce tumulus signalé dès 1888, fut fouillé vers 1903 par A. Guébhard. Il occupait le centre d'une petite dépression argileuse, et mesurait 11 m de diamètre et 2 m de hauteur environ.
Guébhard ne releva aucune structure aménagée, les vestiges étaient répartis dans toute la couche archéologique, apparement proche de la surface du tumulus d'après le fouilleur : "dès les premiers déblais, opérés par tranche horizontale, afin de ne laisser échapper aucune trace de stratification, apparut évidente la marque de remaniements et l'inutilité de rechercher des superpositions caractérisées. Dès lors, la fouille s'opéra en puits au centre, avec une tranchée vers le sud".
Le mobilier archéologique de la fouille Guébhard

- Perles cylindriques creuses :
- Un total de 114 perles cylindriques, mesurant environ 5 mm de diamètre, ont été retrouvées. Certaines perles atteignent jusqu’à 6 mm de diamètre. Leur épaisseur est d'environ 1 mm, et leur hauteur varie entre 1 et 5 mm. Il semble qu'elles aient été fabriquées à partir de coquilles fossiles du genre Dentalium.
- Anneau en bronze :
- Un anneau circulaire en bronze très oxydé, d’un diamètre interne de 17 mm et externe de 23 mm, a été mis au jour. L'anneau, sans soudure, est découpé dans une plaque de bronze de 3 mm d'épaisseur. Il présente un profil polygonal irrégulier avec des pans coupés et des arêtes marquées.
- Tube torsadé en bronze :
- Un petit tube en bronze, formé d’un ruban enroulé sur 11 tours et demi presque contigus, mesure 28 mm de hauteur pour un diamètre de 4,5 mm. Le ruban de métal, d'une épaisseur d’environ 1/2 mm, est aminci aux extrémités en forme de biseau.
- Petits coulants en bronze :
- Deux coulants de collier en fil de bronze ont été découverts. Le premier est formé d'un enroulement sur 1 tour 1/4 et le second sur 1 tour 3/4, chacun ayant un diamètre de 5 mm.
- Fragments de poterie :
- Une douzaine de fragments de poterie de petite taille, excédant rarement 4 x 4 cm, ont été retrouvés. La plupart sont en pâte brune ou noire, parfois rougeâtre, sans décoration. Certains sont piquetés de mica ou de granulés spathiques et quartzés. Deux fragments en pâte rouge, fine et compacte, se distinguent par leur ressemblance avec la poterie romaine.
- Dents humaines :
- Un ensemble de 28 dents humaines a été mis au jour, provenant à la fois d'enfants et d'adultes. Certaines de ces dents montrent une usure significative, avec des couronnes aplanies, probablement dues à l'attrition dentaire.
- Silex éclaté :
- Un silex éclaté sans trace évidente de travail a été découvert. Il provient probablement des calcaires bajociens environnants.
- Graviers de quartz rose :
- Cinq ou six petits graviers amorphes en quartz rose ont été trouvés sur le site.
- Fragments de fossiles :
- Trois fragments de fossiles, vraisemblablement d'origine bathonienne, ont également été identifiés.
- Nodule ferrugineux :
- Un nodule ferrugineux très poli, à l'apparence quasi-météoritique mais non magnétique, a été découvert. Il pourrait toutefois être d'origine terrestre.
- Traces de charbon :
- Quelques traces dispersées de charbon ont été observées, bien qu'aucun foyer organisé n'ait été identifié.
Guébhard précise qu'au proche voisinage du tumulus a été découverte "une jolie hache polie en éclogite"
Datation
Chalcolithique ? et Age du fer (Gassin)
Biliographie
GASSIN Bernard
Atlas préhistorique du midi méditerranéen, feuille de Cannes, CNRS, Paris, 1986 - p. 117-119
COTTE
Documents sur la Préhistoire de la Provence, t. II, 1924
CHENEVEAU René
Liste des mégalithes, pseudo-mégalithes et tumulus des Alpes-Maritimes, Mém. IPAAM, t. XI, 1968
CAZIOT
Tumulus de Saint-Christophe, feuille des jeunes naturalistes, 1er août 1904
GUEBHARD Adrien
Fouilles et glanes tumulaires aux environs de Saint-Vallier-de-Thiey, BSPF, t. 1, p. 301-311
- Détails
- Écrit par : Laurent Del Fabbro
- Clics : 2045
Localisation et accès
Sortie de Cabris vers Grasse, prendre à droite le chemin de Stramousse sur 1 km. Dans un virage à gauche une piste forestière monte à droite en longeant le grillage de 2 villas, 150 m aprés les grillages un petit cairn sur la droite du chemin marque le début d'une trace à suivre en montant à travers les arbustes direction sud sur environs 100 m, passer un muret le dolmen est aprés au sommet (informations A. Chabaud)
Le Dolmen en 2005, photo Blazit.
Le Dolmen du Coulet de Stramousse (Cabris, Alpes-Maritimes), a été découvert et fouillé par Paul Goby en 1905.
Tumulus rond de 16 mètres de diam. Chambre carré de 1,50 m de coté formée par 5 dales de calcaire. les côtés sud et nord sont constitués d'une dalle à plat reposant sur un mur de pierres sèches, complété latéralement par un muret de pierres sèches. L'entrée était fermée par un muret de pierres sèches à l'origine et s'ouvre sur un couloir court. La cella était dallée de pierres plates.
Relevé effectuée par Paul Goby en 1905 lors de la fouille.
Restes fragmentés "d'au moins" 35 à 40 individus dont plusieurs enfants. Traces de rubéfaction. Restes fauniques (cervus elaphus, capra hircus, canis familiaris)
Mobilier : 85 perles discoïdes en calcaire blanc, sept perles discoïdes en "pierre noire", une perle plus grosse en calcite, une autre "translucide", deux fragments de défense de sanglier, une coquille de cypraea percée, une pendeloque droite en os (7).
Mobilier métallique : deux anneaux fermés, une petite perle coulée de forme tronconique, une perle formée d'une plaquette enroulée, une fibule.
Céramique : Nombreux tesson, un gobelet campaniforme à fond plat (5) (hauteur 13cm, diam. 10cm à l'ouverture) décoré de lignes horizontales au peigne, d'autres tessons décorés de chevrons incisés, un fragment de "vase-biberon" ou de cuillère à manche perforé longitudinalement (6) . Une ecuelle en calotte de sphère.
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Le mobilier céramique
Datation
Datant du Chalcolithique, utilisé par les Campaniformes, puis au Bronze ou à l'Age du Fer.
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Biblliographie
GASSIN Bernard
Atlas préhistorique du midi méditerranéen, feuille de Cannes, CNRS, Paris, 1986 - p. 117-119
COURTIN Jean
Le Néolithique de la Provence. Mém. de la S.P.F., T. XI.
GOBY Paul
Description et fouilles d'un nouveau dolmen près Cabris, arrondissement de Grasse (A-M), Le C.P.F., Périgueux, 1905.
GOBY Paul
Coup d'oeil d'ensemble sur le préhistorique de l'arrondissement de Grasse, 2eme C.P.F., Vannes - 1906.
DANIEL G
The prehistoric chamber tombs in France, London, 1960.
- Détails
- Écrit par : Laurent Del Fabbro
- Clics : 1826
Retrouvé en 2007 sur la colline de Pomeiret. C’est un gros tumulus rectangulaire de 19 m x 17 m, haut de plus de 2 m. Au sommet, un creux de 6 m x 2 m, profond de 0,50 m, marque l’emplacement de la fouille de Casimir Bottin. Il y avait trouvé des ossements, une agrafe en bronze et des tessons évoquant le Bronze final. Aucun nouveau matériel n’y a été découvert. Ce tumulus semble aussi très incomplètement fouillé. (Informations S. Fulconis)